S - Fonds Mazarin

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Cote/Cotes extrêmes

MC/APM/S/1-MC/APM/S/561

Date

1170-2017

Origine

Archives du Palais de Monaco

Présentation du contenu

Fonds Mazarin

Conditions d'accès

Communicable

Langue des unités documentaires

français

Cote/Cotes extrêmes

MC/APM/S/479-MC/APM/S/556

Date

1525-2014

Origine

Archives du Palais de Monaco

Conditions d'accès

Communicable

Langue des unités documentaires

français

Amélie-Céleste-Eurodore (épouse Mauroy), fille naturelle de la duchesse d'Aumont 

Cote/Cotes extrêmes

MC/APM/S/556

Date

1765-2014

Particularité physique

Liasse. 1 cahier papier, 5 pièces, 1 volume relié.

Origine

Archives du Palais de Monaco

Présentation du contenu

Acte d'adoption d'Amélie-Céleste-Eurodore, née le 28 mars 1794, fille de père et mère inconnus, par Louise-Félicité-Victoire d'Aumont, qui en a pris soin depuis sa naissance.
Contrat de mariage entre Louis-Pierre-Musnier de Mauroy, aide de camp du duc de Tarente, fils d'Augustin et de Marie-Françoise-Henriette Legras de Vaubercey (remariée à Antoine Rouyer) et Amélie-Céleste-Eurodore : don par la duchesse d'Aumont-Mazarin de l'Hôtel, 5 quai Voltaire, d'une maison de campagne à Montmorency et de divers meubles. ledit contrat passé en présence de Marie-Louise-Charlotte-Gabrielle Gibert de Lametz, sœur du futur, du maréchal Etienne-Jacques-Joseph-Alexandre Macdonald (1765-1840), duc de Tarente, du général de Sainte-Suzanne, 30 mai 1814.
Mémoires de Louis-Pierre Musnier, baron de Mauroy (1788-1851). Manuscrit, [Mémoires de l'aide de camp du général Friant puis du maréchal Macdonald, transcrits par son fils cadet Victor-Émile] . un volume in-fol. de 52 ff. avec différentes paginations, reliure ancienne demi-daim vert à coins, dos lisse (rel. usagée, en partie désolidarisée des cahiers int.).
Acq. vente ALDE, 17 décembre 2014.
Louis-Pierre Musnier, baron de Mauroy, est le demi-frère de Caroline Gibert de Lametz. Il est fait baron héréditaire par lettres patentes du 30 mai 1817, chef de bataillon en 1834, lieutenant-colonel en 1836, colonel en 1840.
[fol. 1-2]
Mariage en 1814, au château de Lametz, avec Amélie-Célestine Victoire d'Aumont (1794-1820), fille issue du deuxième mariage de Louise d'Aumont Mazarin, épouse divorcée du prince Honoré IV de Monaco.
[fol. 2-8]
Cette partie se poursuit par sa nomination comme aide de camp du maréchal Macdonald ainsi que sur quelques remarques concernant divers personnages [Duc de Berry, Ney, Fouché, Talleyrand, Wellington, etc&].
[fol. 9-19].
Notes retrouvées, retranscrites sous forme de journal, de janvier à mars 1919. Le marquis de Mauroy, devenu chef de Bataillon, évoque la période des Cent-Jours et le début de la Seconde Restauration. Il livre des anecdotes intéressantes sur . les revirements de position de quelques personnalités, les Alliés à Paris et aux environs, le retour de Louis XVIII, la réorganisation des Armées par Macdonald à Bourges. Le Duc de Valentinois est évoqué folio 9.
[fol. 12-13]
Ces lignes sont largement consacrées au prince Honoré IV dont il est brossé un portrait acide. Évocation du prince Florestan.
[fol. 15-19]
Quelques portraits, la plupart assez acerbes (parmi les personnalités militaires, le général Saint-Cyr, et le colonel Verdun).
[fol. 25-26] « Mon père. Sa jeunesse, ses premières campagnes »
Évocation de la jeunesse et de la vie militaire du père de Louis-Pierre Musnier. Cette partie commence ainsi « Je suis le fils du chevalier de Mauroy, colonel d'artillerie et chevalier de St Louis ». Louis-Pierre de Musnier était le fils aîné de Augustin-Louis, originaire de Coulommiers, et de Marie Legras de Vaubercey, d'une ancienne famille noble de Champagne, dont la grande différence d'âge est soulignée.
[fol. 27- 59]
Témoignages sur les campagnes et la période napoléonienne, comprenant des anecdotes et des éléments purement familiaux.
Retour sur le parcours de Louis-Pierre, très tôt lié aux Bonaparte et à de grandes familles : sa marraine est la comtesse de Montesquiou, plus tard gouvernante du Roi de Rome, et Jérôme Bonaparte le frère du général en chef des Armées d'Italie est un de ses meilleurs camarades de collège. Après quelques anecdotes sur la Révolution, ses années au collège de Meaux, puis comme élève au Prytanée militaire sur la recommandation du Premier Consul, le récit se poursuit avec quelques détails sur l'école d'officiers de Fontainebleau, et plus spécialement sur sa première campagne lors de la guerre contre la Prusse en 1806. Affecté au régiment de Piémontais commandé par Davout, le jeune officier brosse un paysage des pays traversés en Allemagne puis Pologne, de Berlin à Varsovie, des premiers combats près d'Eylau et de la manœuvre Pultusk, début février, récit qui, sans être précis, donne une vie particulière aux péripéties quotidiennes et des impressions précieuses sur la vie militaire. « Le bruit du canon, la rapidité avec laquelle passaient les boulets, les cris des blessés, le bruit des tambours battant la charge, ce mélange confus d'horreur auquel je pris part sans avoir le temps de la réflexion, m'identifièrent de suite à ma nouvelle position et je restais impassible au milieu de mes camarades qui tombaient autour de moi ». Après l'entrevue de Tilsit, le cantonnement en Pologne (1807-1808), les visites à Jérôme Bonaparte au château de Napoléon-Sée près Cassel, les bals en présence de l'Empereur (« c'est à ce bal que je vis danser l'Empereur avec sa maîtresse la Comtesse Waleska il était fort gauche et ne dansait guère que la Monaco »), le jeune militaire est nommé officier d'État-Major auprès du général Friant. Commence alors le récit de sa deuxième campagne, en 1809, où est abordée la manœuvre de Landshut et Eckmühl, Essling et la relation très détaillée de Wagram.
[non folioté]
Le manuscrit se poursuit avec les souvenirs de son fils Victor Émile Vivant, né en octobre 1820, qui fut officier d'ordonnance de Napoléon III. Ces souvenirs s'ordonnent en trois périodes :
• Campagne d'Italie de 1859. Le baron de Mauroy est incorporé au 2erégiment de Voltigeurs de la Garde : l'arrivée à Gênes, la traversée de la Lombardie, les premiers engagements contre les Autrichiens à Montebello, combats de Turbigo et la bataille de Magenta début juin, les fêtes à Milan, les charges du 2evoltigeurs à Solferino et la poursuite de l'ennemi, revue générale à Paris. Quelques détails sur l'Empereur, souvent présent au bivouac, et quelques personnalités dont le prince Murat, Tascher de la Pagerie, etc.
• « Mon voyage au Mont Cenis », 1865, sur le creusement spectaculaire du tunnel et la visite des chantiers.
• « Mon voyage à Londres », 1871, pour assister aux manœuvres militaires anglaises du camp d'Aldershot.
Rentré de captivité en juin 1871, le lieutenant-colonel Mauroy, reprenant le commandement du 22ede Ligne, se voit confier cette mission d'observation des armées britanniques, premier rapprochement entre l'empire britannique et la jeune république française au lendemain du désastre de 1871. Nommé colonel, le baron Musnier de Mauroy quitte le service et est mis en retraite en 1880.

Conditions d'accès

Communicable

Langue des unités documentaires

français

Existence et lieu de conservation de copies

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Notes

Ancienne cote : S 556